Sainte Galipette !

Pourquoi ce titre ? c'est le surnom que m'affuble Claude dans une réplique, et qui n'a pas échappé à certains !

Charmante 2° soirée
On était encore un peu mieux que la veille ( mais si, c'est possible !)
Le public ( enfin, un échantillon ) était là, ravi selon toute vraisemblance.
Et nous s'est bien amusées, on a dégusté chaque moment.

Comme j'avais perdu le papillon d'une créole, le premier soir,
j'avais mis des boucles d'oreilles un peu longues hier soir,
qui tapaient contre le collier chaîne noir que j'avais autour du cou
(toujours genre vache qui crit, personnage oblige !)

Mais ce tintinabulement m'a un peu gêné
je me demandais si le public l'entendait aussi
Jean, dans son cagibi, a d'abord accusé un de ses projos !
On a fini au Summertime avec une tropézienne rassie...
Et voilà, c'est fini, enfin, en principe...

Bien sûr, on n'est pas rentrées dans nos sous ( de peu ) mais belle aventure, encore une fois,
Ravie d'avoir partagé ça avec Bernard et les filles !

L'année se termine en beauté et commencera sur les chapeaux de roue et sous le soleil de Jaïpur.

A suivre

Et d'une !

Voilà Hier soir, c'est fait.
Bien passée, sauf que j'étais tendue comme un arc, et j'ai surjoué m'a dit Pierre.
Je vais surveiller ça ce soir.
Quel stress, quelle adrénaline ! non d'un chien,
chaque fois c'est pareil !
De l'énergie ( on a joué en 1h ) Bon accueil, 16 spectateurs sur 36 places, presque que des amis
Régis, toujours fidèle, quelques caladoises qui avaient affronté le brouillard rien que pour nous voir, et d'autres.
Les filles : épatantes !
La suite ce soir...
Aujourd'hui, repos et cocooning, un peu d'air frais.

Réveillon demain ? je ne crois pas.
Je n'ai pas envie de me pomponner et de faire la fête traditionnelle
Donc je pourrais rester tranquille, sauf qu'à minuit, je vais avoir un petit coup de blues.
C'est mon destin, me retrouver seule quand j'aurais envie d'être au moins 2 mais pas beaucoup plus...

Cela dit, pas de quoi jouer les martyrs, quand on fait le compte de joie et de plaisir !
Et puis, c'est peut-être l'occasion de méditer un peu, genre bilan de fin d'année et objectifs 2007
Ouala
Une photo de Marseille
( vieux port, côté mairie)
du temps d'avant Pagnol.
J'y ai quand même vécu 30 ans et j'aime cette ville, même de loin, et malgré et avec les marseillais...

TRANSIT

Voici les restes d'un joyeux Noël, évacués sur le balcon de la Croix Rousse...
C'est demain, et aux dernières nouvelles ( enfin hier soir), pas énormément de réservations...
Pas de panique, on verra bien...

Demain grosse journée !

Les filles m'ont fait la surprise hier soir d'un cadeau d'anniversaire de fille, un bracelet en cuir plein de petits symboles, ( 3 couleurs, 3 carrés,...)
Et on a bu du vin en se faisant une italienne dans un bistrot - Irène connait tous les bistrots branchés !
Aujourd'hui, petites attentions sympas de çi de là,
J'adore les cadeaux, qu'on se le dise !
Et je nous dis merde pour demain !

Franchement, elle a de la gueule !

TINTANTINTAN

C'est aujourd'hui que j'ai tout ça !
Et pleins de douleurs au réveil ! foutue carcasse qui ne m'oublie jamais...
Mais bon, c'est une journée bien agréable qui s'annonce.
il faut quand même que j'aille bosser
Ouste !

Ca colle !

Pascale la colleuse est venue et rien n'est plus pareil : surtout mon meuble de Salle de bain, qui était moche à en mourir et qui s'est refait une beauté sous ses doigts experts (Voir la photo).
Moi, je trouve ça génial !
Il faut juste planquer vos magazines préférés, parce que ça déchire...
Et voilà le travail en un week end !
Il faut dire que c'est une artiste, elle !
Mes magazines sont foutus, mais mon meuble est sauvé !
Il faut dire qu'elle a trainé ses fonds de culotte un peu partout, les beaux arts, la radio, le yoga, l'insertion, et pire encore !
D'ailleurs, on a même monté un spectacle ensemble " L'Hermite et Sixdoigts" qu'on a vaillamment adapté d'un bouquin de Viktor Pelevine, jeune dissident russe, qui a écrit un conte philosophico politique genre " chiken run "
On s'est bien amusées, on s'est un peu frittées, le résultat était sympa, pas au point de déplacer les foules, mais j'y ai vécu mes expériences théatrales les plus audacieuses : un jeune poulet de batterie, menacé du couperet, initié par un vieux poulet routard.
La fin ? je ne la dévoile pas, au cas où un jour, on s'y recollerai...
En fait, j'aime beaucoup cette histoire, qui mériterait un travail d'adaptation moins scolaire et plus fouillé et une mise en scène de pro.Et là, je suis convaincue que ça déplacerait les foules.
Il est minuit, ça suffit

Le dernier cri !

Notez tous sur vos calepins :
vendredi 29 et samedi 30 décembre
au Carré 30
( rue Pizay, derrière les Terreaux )
les 2 dernières représentations de Direction Critorium.
Voilà l'affiche et le descriptif.
On est fin prête et on va s'amuser !
Attention, il n'y a que 40 places dans la salle.

Enrhumée

A court de mouchoirs ce soir, a force de piétiner dans les flaques le nez en l'air, les yeux écarquillés devant toutes ces lumières.
La fête des lumières à Lyon, c'est beau, c'est mouillé cette année et plein de monde.
J'aime bien sentir que la ville entière est en balade.
ce dimanche matin, soleil froid et le marché de la Croix rousse sous le soleil, la tête de veau à l'étalage du tripier, la casquette sur la tête et la carotte au bec, le marché de Noêl sur la place, la fanfare devant la mairie et un petit café à la terrasse de la soierie, avec Irène et Laurent
( encore un malade du théâtre ).
Y a plus malheureux, même enrhumée.

Hier soir, les Moinoux aux Subsistances mise en scène du sieur Eric Massé, toujours aussi généreux, qui nous court après pour nous dire bonjour, parce qu'il était occupé à discuter quelques secondes plus tôt, je ne m'en lasse pas.
Donc, mise en scène efficace, comme dab, comédiens jeunes, dynamiques, pro, du bon message, et un peu long c'est vrai, un peu grâce aux digressions habituelles de l'auteur Federmann.
Voilà.
Je suis en retard de cinéma, mais on ne peut pas être sur tous les fronts.

Elkabach,maquillage, bonjour !

Ce clavier m'appelle plutôt le matin depuis quelques temps, le soir ras le bol de taper là dessus.
Ce matin, je mélange texte et dentifrice, comme l'autre nuit les mots de "la plus vieille" se sont invités dans mon rêve.
Normal, je suis un peu sur la sellette en ce moment, scène 7 oblige.
Tout ça pour dire que je touche du doigt ( si je peux dire ) 2 impératifs : respecter la ponctuation, et parler simple( sans parler de l'adresse qui va avec )
Donc, merci Grégoire, deviendra Grand et même les petits cochons n'y pourront rien !
C'était le billet du jour
La Plus Vieille

2 ans déjà...

Ecrit il y a 2 ans, déjà...

ESPERANCE
Tiens, elle est arrivée.
Depuis plus d’un an j’arpentais tous les matins vers 9h la moquette bleu sale du couloir étroit qui me conduit à ce bureau, mal éclairé.
Je partageais les lieux avec deux autres martiens, résistants à tous concepts de plate-forme, et qui avaient gagné à force de souplesse et d’adaptation le privilège de leur relative indépendance
Ils étaient en « couple » depuis quelques années, partageant leurs journées, leurs humeurs, leurs manies, leur folie.
Ils m’ont vu débarquer un jour avec une bienveillance un peu méfiante,
J’avais pris l’habitude, de travailler dans le silence de mon petit bureau, en presque toute indépendance, un peu comme une orpheline en visite.
On m’avait conseillé d’arriver sur la pointe des pieds, et de me faire toute petite, au moins au début.
Je chausse du 41 et mesure tout de même 1m74
J’ai bien essayé la discrétion, mais ce n’est pas ma qualité principale.
Nous nous sommes reniflés un temps et quelques maladresses plus loin et un peu d’intelligence, nous étions apprivoisés.
Ces deux là me sont doucement devenus familiers.
Si j’avais un bon coup de crayon, je le dessinerai un peu comme un crâne d’œuf, avec un ressort sous les fesses. et une maîtrise instinctive du téléphone, jusqu’à la fuite.
Dring !! « où il est ? il était là il y a 10 secondes, je l’ai pas vu partir »
Je ne l’ai jamais entendu lâcher un interlocuteur, avant de l’avoir rallié à sa cause.
Sa soupape ? la fenêtre, avec prise directe sur le grand hôtel d’en face.
Elle est une lève tôt.
Quand j’aborde le couloir vers 9h30, elle a déjà marqué le terrain : un parfum très léger, à peine perceptible, flotte et je la reconnais sans l’avoir vue. Tout va bien, chaque chose est à sa place.
Il se dégage de sa personne une discrète énergie positive et bienveillante qui la rend sécurisante, confortable et finalement, indispensable.
Pourtant je l’ai rarement vue sourire, souvent rire et grimacer
Aucune plainte ou alors vraiment…
« T’inquiète pas »
Et en effet, pas d’inquiétude, elle veille
J’ai découvert son secret un beau jour d’Octobre, alors que nous fêtions à grand renfort de costumes d’époque la naissance de ces lieux.
Cette envie de délirer par-dessus tout, m’a laissée sur le cul !
Cette grand-mère avait donc une âme de petite fille !
J’aurais dû m’en douter à son incapacité à résister aux sucreries, quoiqu’il en coûte…
Aujourd’hui ?
J’aborde le couloir vers 10h et je ne sens plus rien.
J’allume les 3 ordinateurs.
Le téléphone joue les métronomes
De temps en temps, une visite, un sourire, un peu de chaleur.
« Monsieur L ? : Il est absent pour quelque temps »
« Non, Claude R est décédée »
Et ces bonbons qui n’en finissent pas…

CARRE 30, c'est parti !

Et voilà, la matinée à re-pondre affiche, Flyer, la tête lourde et la bouche pateuse
J'ai raté le marché il fait beau et je suis enfermée !
Mais c'est un signe, c'est reparti !
C'est chaque fois pareil, la pression monte d'un cran et c'est bon signe.
Vendredi rendez vous au carré 30, je ne connaissais pas la salle, c'est petit mais sympa et la scène est spacieuse quand même(occupe 2/3 de l'espace)- pas de place perdue !
L'endroit est sympa.
Un peu enrhumée, mais allez, je me secoue et je vais prendre d'air.