jeudi 25 septembre 2008

Etoiles au pied, plus discret...

Mais alors, mais tu fais quoi ?
Je suis là, je bosse, je me fonds au paysage de la rentrée, la tête dans le guidon,
j'ai pris mon cartable, je suis rentrée dans le rang.
Juste 2 petites étoiles au pied, histoire de sourire et de rêver, en dedans et en dehors.
Je me suis même trouvée des devoirs, le soir
J'en ai bien encore pour 15 jours en stock...
Je me concentre très fort ( sacrée densité !)
et je garde le chant du merle siffleur dans la tête
mouettes et corbeaux en stéreo, affolés et agités,
FOIFOIFOI ( c'est à la mode) FOIF OIF OIF ouaf ! ouaf ! ouaf !
ET...J'ai foi dans la nature humaine ! voui !
Non, quand même pas George !
C'est ma limite...






dimanche 21 septembre 2008

Seoul - Bea s'en voit sans voix


Travail harassant.Arrivée dimanche 14 fin d’AM après une nuit courte (c’est quand même bien la classe Affaires), balade dans Séoul le lundi matin, et départ en début d’AM pour le centre de formation. C’est vous dire si j’ai pu visiter la ville ! Juste un petit tour dans le parc d’un palais et la visite du petit musée qui est à côté. Dommage, c’était la fête nationale, et l’ambiance était très bon enfant.2 séminaires différents sans pause entre les deux; avec des participants charmants, mais se demandant ce qu’ils venaient faire là. En plus avec une consultante française !Agaçant pour moi de ne rien comprendre (ah, si j’avais appris le coréen !), je ne peux pas réagir à chaud. Fatigant aussi je suppose pour les participants d’attendre les traductions. Difficile de maintenir un bon rythme et de l’attention. Alors je multiplie de courtes pauses.Depuis le départ, il y a un consultant avec moi (mais nous animons chacun nos groupes) qui est gentil, pas toujours très classe, et surtout excessivement bavard. Avec un humour à deux balles. Il m’énerve un peu. Vous comprendrez en lisant la suite que je n’ai pas pu le larguer tout de suite. Il me colle aux basques sans arrêt. Et il parle sans arrêt.Sur place, j’ai retrouvé la cuisine coréenne, pas terrible pour moi (il y a de l’ail partout, alors j’ai droit à mes petits plats) surtout le matin au petit-déjeuner. Jeudi par exemple, à 7h30, j’ai mangé des algues au sésame (ça va), des courgettes avec des pommes de terre rouges (parce qu’elles sont TRÈS pimentées), du poisson grillé (essayez donc d’enlever les arêtes avec les baguettes ! Maintenant, j’y arrive) et une salade de petites branches qui ressemblent à du buis (en plus tendre) avec quelque chose de mou, translucide et rectangulaire. J’ai demandé ce que c’était : de la gelée de glands. C’est peut-être parce que je suis du signe du cochon en astrologie chinoise ....Le soir, la cantine est de 18h à 19h. Après, je fais mes compte-rendus de journée. Et je rêve de douceur, de massage, de chocolat.Très beau temps très chaud toute la semaine. Climatisation dans les salles mais pas dans les chambres. Il fait environ 28° dans la mienne. Si j’ouvre la fenêtre il fait à peine moins chaud, et en plus je suis au-dessus de la ventilation de la cuisine. Je passe sans arrêt du chaud au froid.Vendredi, panne de voix, panne d’énergie aussi.Retour dans mon “appartement” vendredi soir. Épuisée, crevée, limite démoralisée. Enfin, c’est le week-end, je vais pouvoir me ressourcer et me balader..Ciel très gris samedi au réveil. Je voulais sortir dès le petit-déjeuner, mais l’autre consultant en bonne ménagère, avait des tonnes de choses à faire : lavage, écrire à sa copine, et je ne sais quoi d’autre, peut-être s’épiler ou se faire les ongles, bref on est parti à 11h15 seulement. Faut vous dire qu’il ne peut rien faire sans moi aujourd’hui : il a oublié ses papiers, son portefeuille et ses sous au centre de formation (qui est quand même, en voiture, selon le trafic, à 40’ ou 2h de route).En l’attendant je suis aller chercher des wons. Il m’en restait 1000 (soit moins de 70 centimes). Nous avions déjà fait le tour hier soir des distributeurs que je connais, sans pouvoir en retirer. Je crois que c’est ma carte Visa qui fait des siennes. Heureusement que j’en ai une deuxième. J’ai trouvé des wons, en ai avancé au consultant, c’est pas pour ça qu’il m’a lâchée. Nous sommes allés au marché aux plantes médicinales pour acheter la mixture recommandée par les participants du séminaire d’hier (qui se sont battus pour me donner de conseils) contre l’extinction de voix.Faut vous dire que ce samedi, je ne peux VRAIMENT plus parler.On a fait un deal : il sera ma voix, je serai son portefeuille (je vous rappelle que le sien est resté au L&D).Le problème c’est que, quand on est sorti du métro, il s’est mis à tomber des cordes. Vous savez de la pluie, de celle qui mouille VRAIMENT. Malgré nos parapluies, nous avons été trempés. Mon pantalon mouillé jusqu’aux genoux, mes épaules aussi. Pas terrible pour soigner ma voix.Arrêt dans un petit restau typique du marché. J’ai toujours sur moi un papier sur lequel il est écrit “pas d’ail”. C’est mieux parce que vendredi soir par exemple, le serveur a dit qu’il parlait anglais, je lui ai dit “no garlic”, il m’a dit OK, et est revenu avec une coupelle pleine d’ail qu’il voulait verser dans ma soupe. Je l’ai arrêté à temps. J’ai cru que j’allais vomir. C’est bête la pluie ce samedi, moi qui rêvait d’aller marcher sous des arbres...J’ai trouvé la mixture, j’espère que l’apothicaire-herboriste m’a vendu ce qui était écrit sur le papier. Matin et soir, 2 sachets bien lourds de liquide, à réchauffer et à boire tel quel. Dedans il y a du ginseng, de la corne de cerf et je ne sais pas quoi d’autre. J’ai bu le premier sachet : il me faudra VRAIMENT être motivée pour boire les autres.Pas cool ! Après une semaine de grand beau (sauf l’orage de lundi) le seul jour de pluie ininterrompue est celui où j’aurais pu ne pas être enfermée !Gigi : tu comprendras que je n’ai pas pu chercher une tenue de Taekwondo pour Mathieu.Aujourd’hui c’est dimanche. Mary (l’autre consultante - sympa) est arrivée hier soir. Jet-lag complet. C’est actuellement le milieu de l’AM, elle se réveille à peine, alors qu’un taxi va venir nous chercher dans moins d’une heure pour nous emmener au centre de formation.J’ai skypé avec mes petits chéris à Paris. J’apprends par Jérôme qu’Émilie et les petits ont un virus. Ils sont aphones. Comme il dit, cela nous a fait des vacances : on n’entendait plus Céleste (qui embrassait l’écran en me voyant). Jules avait la voix toute éraillée. Quant à Émilie, qui avait une présentation importante à faire, son père médecin lui a prescrit de la cortisone. Sa voix est revenue en 24h.Je viens de faire le tour des pharmacies du quartier (qui est immense) pour trouver de la cortisone, j’ai juste 2 comprimés de Solupred avec moi. Ici les pharmacies n’ont pas de croix verte, elles sont difficiles à repérer. Dans la seule où mon anglais a été compris, le pharmacien a refusé de m’en vendre sans ordonnance. MAIS JE FAIS COMMENT, MOI, POUR AVOIR UNE ORDONNANCE UN DIMANCHE, À SÉOUL????La semaine s’annonce rock’n roll. Des valises à faire et à défaire. Lundi et mardi séminaire de 2 jours au centre de formation, mardi soir à l’appartement-hôtel, mercredi séminaire d’1 jour au siège de l’entreprise (suite d’un séminaire de la semaine dernière), mercredi soir au centre, jeudi et vendredi séminaire, retour vendredi à l’appart, et peut-être samedi du soleil ? Avant que je reprenne l’avion dimanche matin. Les deux autres consultants restent.
Des bises à tous
Bea

samedi 20 septembre 2008

Mamma mia !!!




" Abba ? je les ai tellement entendus..."

Pas très envie d'aller voir Mamma mia, malgré la bonne critique.

Et pourtant, presque le hasard m'installe dans une salle de ciné du genre de ces grands complexes, que j'évite soigneusement, devant Mamma mia.Et voilà comment je me retrouve à 11h du soir à taper un message pour dire à tous ceux qui se sentent un peu patraque en presqu'automne, quasirhume, et autres désagréments, de lever leur derrière du canapé et se précipiter voir ce film, que j'ai, bien sûr, adoré !Pourquoi ? parce qu'il ressemble à un chamallow grillé dans la cheminée, parce que c'est beau la Grèce, parce que tout le monde il est beau, il bouge bien, il chante bien, et il fait rigoler !De la subtile guimauve, farcie au talent.

Comme quoi...


jeudi 11 septembre 2008

Patou mais presque !


New York, d'accord !
J'ai tellement ouvert mes yeux, la tête en l'air, le nez au vent, les oreilles envahies
Que je ne saurai pas raconter tout ça.
Tout juste 2 ou 3 sensations.
Exemple : je n'ai compris qu'un mot sur deux, ou rien du tout,
mais je m'y suis sentie bien, un peu chez moi.
Pourquoi ?
Tout d'un coup, je suis dans le film :
avec Dustin à Central Park, le long du lac, près du grillage, je cours,...
Avec..., avec..., avec...
Et tous ces new yorkais de tous zorizons, zorigines, qui me demandent si j'ai besoin d'aide dès que je déplie mon plan du métro, sans doute parce qu'ils l'ont vécu un jour...
Pas tout, mais j'ai aimé !
A bientôt pour le patou



Petites histoires infinies