mardi 27 mai 2008

Chantons sous la pluie



Je m'imaginais déjà, sous le soleil, le sable brûlant sous mes pieds, le bruit du ressac, le verre de rosé devant la caravane, le bruit des hélicos qui déposent leur précieuse cargaison ( je me comprends), ... arriver au mariage couleur pain d'épices ( ou presque)...


Puis, vu la météo, je voyais dans la caravane, le bruit ininterrompu des gouttes sur la tôle, les parties de belote coinchée, la douche aux sanitaires publics, ma chair de poule, mes frisotis, l'humidité,...


Et me voilà, sur mon balcon, à petitdéjeuner, en regardant la pluie tomber tandis que Europe 1 me raconte la nuit de noce du dauphin Henri et Catherine (de Medicis)


Tout peut arriver !

samedi 24 mai 2008

Et d'abord, je suis occupée !


Pourquoi ce silence ???
Alors qu'il y aurait tant de choses à dire ! actualité politique, theâtrale, cinémato..., etc...
Oui, mais l'actualité familiale a pris le dessus :
Ma nièce, descendante de Clovis 1° de Francie des Mérovingiens se marie, attend un bébé parfaitement synchronisée avec sa soeur (donc la famille s'agrandit d'un coup).
Et voilà comment je me suis laissée déborder ! courir partout pour trouver quelque chose à mettre sur le dos ( mes placards n'ont pas prévu de mariage depuis quelques années...et je suis hors gabarit)
Donc, question existentielle : une robe ? ce serait bien, en tissu fluide, colorée, qu'on ne voit pas mes jambes, cacher un peu mes bras... Chacok l'a fait, mais à quel prix !
Je renonce, donc garder sa féminité au milieu des Converse quotidiennes.
Féminité en 46 sans être kitch...
Tout Lyon y est passé, tout mon temps libre, mes déjeuners, copines compatissantes et patientes
Bref, un jour je croise une jupe tordue un filet pour mes bras et le contrat est signé !
Mais rien n'est gagné : qu'est ce que je mets aux pieds ? des ballerines, pensé-je...
Taille 41 blanc et dans lesquelles puissent entrer mes semelles orthopédiques préférées...
Tout Lyon y est passé !
Sauf que ma jupe n'est pas aussi blanche que je l'imaginais ;
Je recommence...
Sauf que ce serait bien avec un petit talon...
Je recommence...
Et puis un jour un monsieur, plus fûté que les autres me sort une paire d'escarpins dont je n'ose plus rêver... et qui adoptent mes semelles !
Marché conclu, me voilà déguisée en grande dame
je passe sur le sac, et le reste, n'exagérons pas !
Je pars donc me reposer de tout ça et me préparer au grand jour dans une caravane pourrie au coeur des villas tropéziennes...
Quelle vie de...

Petites histoires infinies