dimanche 29 janvier 2006

Et alors ? Ils étaient tous mes fils...














Pourquoi ce silence ? et les répets ?
Une petite pause, le temps pour Bernard et moi d'une incursion dans l'Amérique d'après guerre, dans l'univers d'Arthur Miller.
Sacrée histoire, toujours d'actualité : l'art du mensonge, de la fuite, pour reussir... à se perdre.

Nous ne sommes que de petits personnages dans cet univers, mais c'est une belle aventure.

Cette pièce magnifique et trop rarement jouée, est interprétée de façon très honnête, voilà ce que je pense.

Donc à ne pas rater.

Monique

jeudi 12 janvier 2006

Mais où est mon crayon ?



Rentrée des classes à la Gourguillonnaise
On attaque
J'ai pensé à tout sauf au crayon, genre critorium avec gomme incorporée
Je n'ai qu'un malheureux crayon sans mine pour noter les précieuses indications de notre seigneur Maitre Prosperi, qui nous distille ses conseils, nous donne des devoirs, nous arrête, nous reprend, nous emmène où il veut.

Première séance : la consigne : apprendre les 3 premières scènes : c'est bon, on les sait à peu près, on a l'impression d'avancer vite.
Il est content le maitre, nous félicite, et nous assomme de 2 scènes énormes pour la semaine suivante
Dur là !
Du coup, il a fallu manger ensemble mercredi à midi et se faire une italienne au restaurant d'entreprise pour être au point jeudi.
Et ce soir, rendez -vous à 18H, on y est, on sait à peu près le texte.
J'ai découpé et collé mon texte sur un cahier d'écolier, avec des sortes d'onglets collants pour séparer les scènes.
Je me suis shootée à la colle pour en arriver là : un cahier un peu tordu, raide, des feuilles solides mais avec un air de parchemin. Ca ira, sauf que j'ai encore oublié mon crayon. Tant pis je pique là où je trouve pourvu que je note pour ne pas oublier et que je puisse gommer si on change...
On revoit d'abord les premières scènes : un peu d'humilité ne nuit pas, ça flotte un peu
Et on attaque en douceur la 4°

Le théatre est occupé - on se réfugie où on peut.
La gourguillonnaise à cette heure ci ressemble à une fourmilière, on se croirait presque les héros de "Fame", enfin c'est ce que dit Claude

Voilà, en bref, l'enfant se présente bien, mais on n'est pas au bout...


Monique

mercredi 11 janvier 2006

Allez-y-voir au Carré 30


Quand L parlent...
Au cours d'une chorégraphie osée mais pertinente,
chaloupée ou encore statuaire,
Quat'consciences, en fait quatre jeunes femmes nous disent des textes d'auteurs magnifiques.
l'ensemble est superbement lié.
Bouleversifiant.
A voir par vous Mesdames pour vous conforter,
par vous Messieurs pour enfin commencer à percer ce mystère tout féminin.

Pierre

dimanche 1 janvier 2006

2006 C'est reparti !










Bonne année à tous


remplie de projets et de passion.

Et SARABANDE ?

On a commencé à travailler sérieusement Direction Critorium avec Bernard notre metteur en scène.

Une petite pause le temps de quelques agapes, et rendez vous jeudi 5 au théatre avec les 3 premières scènes dans la poche, enfin, texte su...

Entretemps, j'ai vu 2 spectacles dont j'ai envie de parler.

D'ailleurs, ce serait bien de mettre d'un côté nos petites histoires et de l'autre nos coups de coeurs ou nos coups de gueule de spectateurs
Comment faire ? la technique m'échappe ! A suivre
Pour l'instant on mélange tout !

Alors j'ai rencontré deux gamins :

Au théâtre de Villefranche : Eric Massé qui a mis en scène Les Bonnes de Jean Genet,
à sa manière et avec son talent, ce gars là, et je l'ai déjà dit, fait partie des grands.
Bien sûr, ilest sorti des sentiers battus en intégrant dans son spectacle les recommandations de Jean Genet en direct live sur la façon de mettre en scène et d'interpréter La pièce.

Décidemment, ce garçon a l'art de l'écoute, va au fond des émotions
et n'oublie pas le visuel.
Mes yeux se souviennent d'une robe parachute indescriptible.

Donc courez voir le premier spectacle que vous croisez mis en scène par ce monsieur
Je crois bien d'ailleurs qu'il prépare un spectacle sur le thème de La voix humaine de Cocteau pour le mois de mars.

Emmanuel MEYRIEU, croisé au studio de la Croix Rousse, nous présente
The night heron, une pièce hors morme d'un auteur anglais hors norme, monté par un jeune homme hors catégorie.

La répétition publique était prometteuse, même si on avait l'impression qu'il n'arriverait jamais à boucler à l'heure.

Et bien, il a bouclé et encore modifié jusqu'à la dernière minute le casting, l'interprétation, le décor...
Résultat ? Mon fils, qui ne va au théatre que rarement quand sa mère ne joue pas, s'est régalé.
Et moi donc !

Un bémol, allez, je le dis : pour comprendre l'histoire, mettez-vous au premier rang, sinon, bernique, vous n'entendrez rien.
C'est tout de même un souci...
Mais chapeau aux comédiens, dont vous retrouverez certains visages dans KAMELOT.

Quel talent les mecs !

Monique

Petites histoires infinies