mercredi 7 décembre 2005

Richard ou le diable bondissant

3 heures 50 ! Qui dit mieux ? L'angoisse !
Voilà Richard, chimpanzé hémiplégique bondissant.
Comme un enfant capricieux et inconscient, il fait place nette et s'amuse avec ses nouveaux jouets : le pouvoir et la femme.
Au bout d'une minute, on le trouve un peu agité et le jeu s'installe.
Il est convaincant, le bougre, jusque dans son infirmité.
Et Shakespeare s'impose, toujours aussi efficace, l'humour souligné à merveille par le jeu de l'acteur.
Rien de traditionnel dans la mise en scène, le jeu se fait au plus près du public.
L'énergie circule partout.
Décor simple, machinerie efficace, jeux de lumière ou rien n'est laissé au hasard.
La violence est là comme une tâche rouge.
On tord juste le nez quand Lady Anne tente de nous faire partager son malheur.
D'autres ont été plus convaincantes.
William est des nôtres, toujours !

Monique

Petites histoires infinies