samedi 29 mars 2008

Chronique pekinoise





Pekin lundi 10 mars : Arrivées depuis samedi soir à l'hôtel Jade, bien placé près de la Cité Interdite, prestations de qualité, petit dej plus qu'honorable
A droite quelques messieurs slaves accompagnés d'une jeune femme bien blonde.
Derrière nous, toujours le même chinois un peu bouffi, qui regarde en lappant ses pâtes, sur le grand écran de télé, les infos distillées par un présentateur nickel chrome.
Dans l'angle, 4 américaines en goguette, qui nous trouvent " Beautiful", c'est dire !
Solide petit dej qui nous permet de tenir jusqu'à 2h de l'après midi.
Au programme : la Cité Interdite et la Colline aux Charbons
Beaucoup de plaisir à retrouver la Cité Interdite, mais pas l'émotion de la première fois.
Endroit très fliqué, on loue un audiophone, qui nous fait le parcours déconnant, la puce s'affole de temps en temps, et reprend régulièrement le parcours à zéro, !
Un groupe de jeunes chinoises, excitées par nos longs nez à lunettes rouges, nous photographie à tout va. On pose gentiment, on repose, basta ! on s'esquive.
Près de 4 heures et on n'a pas tout vu ! De temps en temps, je pause ( pas mal de bancs, pratique) certains travaux de rénovation ne sont pas terminés mais on sent bien que les JO approchent à l'amélioration des toilettes, le rouge ravivé,.. C'est vraiment beau et très très grand...
Vers 13h30, on sort du côté de la colline aux Charbons toute proche. Rien à manger, un seul troquet, qui vend des plats déshydratés pour une fortune ! au choix : pâtes avec une viande inconnue ou riz avec petits poix et une viande inconnue, le tout accompagné d'un thé jaune sans goût - 50 yuans, une fortune ! Dire qu'hier soir on a mangé pour 10 yuans à 2 ! C'est la règle du jeu !
On grimpe la colline, la verdure fait du bien, mais il y a beaucoup de brume, un peu mystérieuse, pas désagréable. Vue sur les toits de la Cité, sur le lac dont j'ai oublié le nom, sur la ville...
Les touristes en cette saison sont essentiellement chinois, peu d'occidentaux.
Quelques demoiselles charnues issues d'un troupeau déguisées en impératrice chinoise moyennant quelques Yuans.
Françoise est en panne de piles et doit interrompre ses photos.

On redescend .
Ici presque tous les trajets peuvent se faire en taxi, pas cher ( 1,50 euros en moyenne la course)
Il y en a beaucoup, sauf place Tien Anmen...
On a voulu terminer la jounée par une virée place Tien Anmen, que je n'avais pas pu voir de près il y a 10 ans.
A pied à l'aller (après la cité interdite, c'est un peu de la folie).
En fait le coeur de la place est fermé le soir, on a donc vu, de loin, le mausolée de Mao, etc...
Entourés de guirlandes comme à Noël.
Le seul Internet café indiqué par le guide sur Pekin est fermé...
Vaste avenue très large, la piste cyclable occupe la moité de l'avenue, bordée de barrières et jonchée de flics, militaires, par ci par là, qui défilent au pas cadencé ou font les plantons - voitures de police et compte à rebours des jeux - peu de monde s'y promène le soir - pourquoi donc ?
Oui, mais au bout de 2 heures de marche, toujours impossible d'attraper un taxi pour rentrer ( ils n'ont pas le droit de s'arrêter le long de Tien Anmen) et pas de restau pour manger quelque chose - je couine très fort et commence à grogner, genre mauvais caractère, jevaismourirsurplacemaistoutlemondes'enfoutqu'estcequejefaislà!
Enfin à l'hôtel, j'ai faim, Françoise, moins, Un petit restau en face de l'hôtel, qui a bonne mine
Légumes sautés (en fait genre salade ou épinards) et pâtes appétissantes.
Un incident que nous n'avions pas remarqué, éclate entre une cliente et le restau - pourquoi ? mystère - la cliente s'en va et revient avec la police - son ami est un peu gêné, les autres clients aussi et le patron, sorti de sa cuisine, fait vraiment une sale gueule ! nous on était un peu pour le patron, la cliente faisait vraiment pouf à histoire - mais comme on n'a pas compris le fonds de l'affaire...
Décidemment, nos virées aux restaus ne sont jamais calmes !
Arrivée dans la chambre : cataplasme d'argile, gant d'eau froide, une nuit de sommeil et ça ira.
Le surlendemain, par hasard, nous découvrons en passant les coulisses des cuisines du restau sympa...Une chance : on a digéré les pâtes !



2 commentaires:

  1. Anonyme14:33

    coucou MO !C'est super et on attend la suite .....On espère que tout va bien ; Bisous .

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  2. Anonyme13:55

    Je profitte d'une grippe carabinée pour te visiter et voir avec ravissement que tu es revenue entière du pays du milieu.
    Ta nature critique n'a-t-elle pas trop souffert là-bas ?
    Ce pays est-il aussi terrible que ce que nous en disent les média ici ??
    bisous monique
    Phil hyppos

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Petites histoires infinies