dimanche 13 avril 2008

Suite d'une chronique pekinoise




Mercredi 12 mars
Plus que quelques jours ! trop court ! le programme est rude :
On commence par le Temple du Ciel, haut lieu de l'accoustique
Dans les jardins qui l'entourent, les vieux dansent, au son d'une sorte de tango, ou font de la musique, chantent, jouent au volant,...
Les vieux s'entretiennent !
Et bien sûr, c'est grand...
On avait dans l'idée d'enchainer avec des adresses sympas, relevées par çi par là : fabrique de soie, rue Dashazyan, avec son vieux ciné, sa pharmacie centenaire,...
Reste à y aller !
Bus, taxi, métro, on a tout essayé !
Taxi d'abord, en sortant du temple du ciel, on se fait déposer devant une fabrique de soie - pas terrible, mais on découvre, dans un petit restau à côté, l'agneau grillé à la pékinoise; excellent.
Re taxi, mais aucun n'accepte d'aller rue Dashazyan... l'un d'entre eux, qui parle anglais, nous conseille de prendre le bus 106 - l'arrêt est déjà à près d'un km de là -un bus arrive, on monte à l'arrière - pas le choix - on veut payer mais où ? un monsieur nous dit quelque chose ; en fait, c'est ce qu'on appelait avant un receveur, il est dans sa petite cabine et distribue et poinçonne des billets -c'était comme ça il y a 30 ans - on paye 1 yuan chacune ( 0,10 euro, et on essaye de lui faire comprendre où on veut aller - on voit bien qu'il nous dit quelque chose, mais quoi ? visiblement, il y a un problème... on ne serait pas dans le bon bus?? Appel à la population : qui parle anglais ? personne. on voit bien qu'il faut descendre - on descend, un couple nous suit et nous montre un bus en sens inverse - on s'est trompées de sens ! on traverse, on regarde les panneaux sur le prochain arrêt : les directions des 69 et 70 devraient coller - on grimpe dans un 69 - une femme au volant, on lui met le plan sous les yeux - ok elle a compris, plus futée.
Elle nous fait signe au moment de descendre - nous voilà presque arrivées rue Dashazyan, enfin, pas loin...On part d'abord du mauvais côté, on revient, on tourne en rond dans des ruelles où aucun occidental n'a mis les pieds depuis longtemps - je découvre un truc génial : une balançoire pour les vieux : tu mets tes pieds sur des patins et tu fais des enjambées en apesanteur ! pourquoi on n'a pas ça ?- et on s'aperçoit que la moitié du quartier est en cours de destruction... je traine la patte, Françoise perd le moral, on finit par dénicher la fameuse rue Dashazyian, près du quartier Tiananmen ( voilà pourquoi les taxis nous ont boudées )
Ca valait le détour, animée, commerçante, mais épuisées, on fait juste un tour par le cinéma, et on essaie de rentrer - pas de taxi disponible, va pour le métro - au moins, plus facile pour se diriger, sauf que les lignes fleurissent, et les plans n'ont pas le temps de se mettre à jour !
Sauf que la station la plus proche de l'hotel est à 1/4 d'heure de marche...


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