samedi 10 novembre 2007

Chronique d'un samedi matin


L'automne est bien installée, à travers la brume, les feuillages jaunes, roux, le bruit des voitures, j'ai froid aux pieds malgré mes pantoufles Giesswein, le must du cocooning...
Normal, j'ai ouvert la fenêtre, écoutant les mises en garde médiatiques : les appartements sont pollués ! j'aère ! le clocher sonne la demie.
Je viens de bavasser avec Shanghaï grâce à la technique moderne
Je soigne ma famille, mes amis, et ma petite santé
Je veille de loin à mon portefeuille, et je m'inquiète pour la terre

J'ai rêvé que je perdais une plaque de cheveux, du côté droit de mon crâne
Obligée de camoufler le trou avec la mêche du dessus... Etonnant, non ?

Après l'atterrissage du vendredi soir, la léthargie du samedi matin, étape necessaire à une reconstitution en 48h chrono, pour redémarrage lundi matin

Des écheances approchent :
A 10 jours de la première ( j'étais dans ma maison )
A 40 jours de Noël
A 50 jours de Croix Rousse /Pekin/shanghaï /Croix Rousse

Drôle d'état où les tensions s'installent dans le corps et dans la tête,
nécessaire obsession
Je rabache mon texte plus lentement, en prononçant toutes les syllabes, comme font les vieux
Je n'en suis plus nulle part et pourtant, je sais que ma tête travaille pour moi.
Je ne suis pas inquiète.




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