mardi 24 juillet 2007

Avignon, c'était bon !






Voilà ! retour at home après une escapade ardéchoise et avignonaise.

Le plaisir de retrouver Pascale et Monsieur, sa tribu ( dont je reparlerai plus tard ) et leur petit paradis.
Les oliviers au pied du ventoux ( vite fait !)

Et le timing du festivalier avignonais :

Matériel indispensable : gros sac avec bouteille d'eau, grignotage en cas d'urgence, plan, l'énooorme bible du OFF ( merci Grégoire, de l'avoir trimballé ), lunettes de soleil, portable en état de marche avec photo intégrée, bulle de menthe pour après kebab ou autre mangés à n'importe quelle heure...

Quelques préoccupations essentielles :
- Où sont les toilettes dans le théatre pour aussi, remplir la bouteille d'eau
- Se garer
- Bien sûr quoi, où et à quelle heure
- Caser ses jambes entre les 2 rangées de siège
Voilà, en gros.

Pour les critiques, voir le blog de grégoire, qui a déjà donné ses impressions sur les spectacles vus, et que je partage.
On a bien partagé : les responsabilités : je conduis, il planifie, réserve, décide des spectacles ( sauf Majax ! mais pour tes 30 ans, on devrait pouvoir le louer pas cher !)



Un bonus perso :
- Je remarque une tendance très nette à la fornication sur scène.
Coïncidence ? Le nombre de br....de ( censure ou pudeur ? ) qui nous sont tombées dessus dès notre arrivée dans la salle est interressant
Tendance ?
- Certaines restent au niveau du cerveau ( ou cumulent, ce qui rend le spectacle assez pitoyable )

- un vrai coup de gueule adressé à la compagne Ivan Porane, pour avoir réussi à m'endormir sur "Paroles de poilus"
Ces lettres sont magnifiques et je les avais lu avec méotions il y a quelques temps déjà.
Un mot à dire sur la sélection des lettres : on a choisi les mieux tournées, pas toujours les plus touchantes et les plus simples.

Un gros mot sur l'interprétation : de la merdouille : Emphase et trémolos, certes diction parfaite, la voix porte, mais laissons Sarah Bernhard en paix !

La force de ces textes suffit - inutile d'en rajouter.
Du coup, plus d'émotion, de l'ennui
Entre 2 assoupissements, je sentais mes genous coincés contre le siège devant moi.
Une calamité !
Et pourtant, saviez-vous par exemple, que les poilus étaient surveillés par des gendarmes pour éviter qu'ils ne désertent de leurs postes, tellement c'était la chienlit ?

Bon, j'arrête de m'énerver...


Mon tiercé gagnant :
- Rodrigo Garcia : Approche de l'idée de méfiance
J'aime sa parole et pour le reste, voir commentaires Grégoire
- Krafff, qui mériterait largement de se produire à la Maison de la Danse - sans prétention, avec du travail et le résultat est là ! c'est complet tout le temps !
Comment donner vie à un morceau de papier Kraft en peu de temps, et quelques mouvements parfaitement maitrisés.
- Ceux d'Ailleurs : même équipe, jeu de masques, efficace, rire, émotion, malaise
- Je suis : J'ai bien ri : énergique, percutant, juste

Bon, ça fait 4, tant pis !

Un merci à Thimothée, que je ne connaissais pas, mais qui pourrait se recycler en guide du festivalier.
Voilà, maintenant, atterissage et boulot demain.

On s'est bien amusés, merci Grégoire ( tu l'as mise où, l'affiche ? )






















5 commentaires:

  1. Merci Mo pour ce wekk-end magique!
    Majax traîne dans ma chambre! Il va falloir que je lui trouve une place!
    Des bisous.
    C'était vraiment génial!
    Greg

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  2. Anonyme10:35

    alors tu as assurée grave, avec tous ces p'tits djeuns? 4 c'est déjà pas mal!4 pas les djeuns, les spectacles!à+

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  3. On en a vu 10 !
    Ca c'est le best off !

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  4. Anonyme12:37

    10!
    ben dis donc ça change de 1 suppo et au lit!biz à+

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  5. Anonyme10:22

    Bon, moi aussi je suis allée à Avignon, faire la fermeture. Les affiches commençaient à pendre lamentablemen, mais l'ambiance était toujours aussi chaleureuse. Vous me connaissez... j'adore parler aux inconnus....
    J'avais trouvé au dernier moment une extraordinaire chambre d'hôtes en plein centre, avec terrasse, et au calme (et chère, mais bon, je l'ai partagée...).
    Ai adoré le Dom Juan par les Asphodèles. À voir absolument s'ils rejouent à Lyon. De l'énergie, de la clownerie comme j'aime !
    Ai revu - toujours avec la même émotion, le Prophète par mon ami Michel Le Royer.
    Ai découvert un spectacle intéressant et engagé, Les Errants, par la Compagnie du Théâtre du Fracas. L'histoire triste et drôle à la fois des clandestins.
    Me suis ennuyée à un spectacle qui m'avait été recommandé : Dieu nous a créé gratis. Un one-man show bâclé. Dommage, l'idée (textes à partir de citations d'enfants) était séduisante. L'acteur n'avait aucune énergie, épuisé par le Festival ?
    Me suis régalée notamment au restaurant les 5 Sens, caché dans une petite cour vers l'Oratoire, et à la Compagnie des Comptoirs, installée das un cloître, et qui appartient aux Frères Pourcel.
    L'année prochaine, promis, si mon travail me le permet, je n'attendrai pas les derniers jours du Festival !

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Petites histoires infinies