Ce soir, au théâtre de la Croix Rousse, on danse : Raimund Hoghe nous donne à voir ses Variations du Boléro.
J'en arrive en courant, comme la moitié de mes congénères, sitôt l'entracte annoncée !
Une volée de moineaux, fumeurs ou non, s'est précipitée vers la sortie à la recherche d'un peu de légèreté et de rythme.
Je respecte profondément le travail et la beauté du geste.
Mais cette lente solitude lancinante me pèse !
Chacun vit sa vie, sans joie, sans un contact avec son voisin, enfermé dans une lenteur qui exclut toute joie et toute créativité.
La silhouette difforme du maitre omniprésente ajoute en gravité.
Voilà, ça, c'est fait.
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