jeudi 12 janvier 2006

Mais où est mon crayon ?



Rentrée des classes à la Gourguillonnaise
On attaque
J'ai pensé à tout sauf au crayon, genre critorium avec gomme incorporée
Je n'ai qu'un malheureux crayon sans mine pour noter les précieuses indications de notre seigneur Maitre Prosperi, qui nous distille ses conseils, nous donne des devoirs, nous arrête, nous reprend, nous emmène où il veut.

Première séance : la consigne : apprendre les 3 premières scènes : c'est bon, on les sait à peu près, on a l'impression d'avancer vite.
Il est content le maitre, nous félicite, et nous assomme de 2 scènes énormes pour la semaine suivante
Dur là !
Du coup, il a fallu manger ensemble mercredi à midi et se faire une italienne au restaurant d'entreprise pour être au point jeudi.
Et ce soir, rendez -vous à 18H, on y est, on sait à peu près le texte.
J'ai découpé et collé mon texte sur un cahier d'écolier, avec des sortes d'onglets collants pour séparer les scènes.
Je me suis shootée à la colle pour en arriver là : un cahier un peu tordu, raide, des feuilles solides mais avec un air de parchemin. Ca ira, sauf que j'ai encore oublié mon crayon. Tant pis je pique là où je trouve pourvu que je note pour ne pas oublier et que je puisse gommer si on change...
On revoit d'abord les premières scènes : un peu d'humilité ne nuit pas, ça flotte un peu
Et on attaque en douceur la 4°

Le théatre est occupé - on se réfugie où on peut.
La gourguillonnaise à cette heure ci ressemble à une fourmilière, on se croirait presque les héros de "Fame", enfin c'est ce que dit Claude

Voilà, en bref, l'enfant se présente bien, mais on n'est pas au bout...


Monique

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Petites histoires infinies